Une dot qui valait bien trente six dinars (par Amel B)

Il lui avait tellement peuplé l'esprit... qu'elle ne cessait plus d'en parler

Il lui avait tellement peuplé le monde... qu'elle s'en constituait un autre... de monde

Un monde où elle peut laisser libre cours à son imagination...

Un monde où les mots sont maitres...

Ses mots à lui...

Le cou maigre, les omoplates saillantes, les bras décharnés, le dos plat et le ventre creux… le tout surplombé d’une frimousse in-intentionnellement calme, au regard hagard…
Elle n’avait rien de spécial, elle n’était ni précisément belle, ni particulièrement laide, elle était dotée de l’une de ces physionomies que l’on qualifierait d’acceptables et qui aurait été un tantinet plus gracieuse et donc plus agréable à regarder si elle avait pensé à prendre du poids au lieu d’en perdre. Mais ainsi elle était faite et c’était tant mieux pour elle.

Elle misait beaucoup, pour plaire, sur la portée de son esprit et trouvait dégradant, non pas que l’on puisse plaire pour son physique, mais qu’elle soit elle–même sujette à ça. Il faut croire qu’elle ne pouvait être qu’imbue de sa personne pour avoir de telles idées ou à l’opposé qu’elle était simplement réfléchie.

Il lui arrivait ainsi, rarement mais ça arrivait quand même, de se faire belle, et devant sa psyché, se trouvant singulièrement charmante en ces moments là, elle se disait en elle-même :

« Nous ne saurons jamais qui de nous deux plait le plus, toi ou moi, ton aspect ou mon être… ton corps ou mon esprit… Bof ! Le savoir dépiterait l’une de nous deux. Ne pas le savoir garde sains l’orgueil et l'estime de chacune, et préserve notre complicité pour ainsi dire fusionnelle. Tu ne voudrais pas réaliser que tu n’as d’intéressant que ta carcasse… et je ne veux sûrement pas savoir que tu fais de l’ombre à toute ma personne… que je passe pour pas vue… Mais de toi à moi, pour le bien être de notre harmonie, il vaudrait mieux que ça soit l’essence de mon être qui fasse plus d’effets, toi, tôt ou tard, pour une raison ou pour une autre, tu nous lâcheras. Tu as ça de singulier ; tu es éphémère, on a beau te cultiver… Tu restes caduque, l’esprit quant à lui… Une fois cultivé… se cultive encore »

Elle se résignait donc à rester banalement elle-même et se défiait de se trouver quelqu’un à qui elle plairait sans subterfuge, sans faire aucun effort sur son aspect externe… sans avoir à se grimer…En restant évidemment dans la bienséance la plus totale avec le peu de soin nécessaire.

Le temps passait, elle prenait de l’âge, perdait de sa verve, maudissait ses échecs et se relevait tant bien que mal; mais le temps, l’âge, l’échec même ne comptent pas quand on sait ce qu’on veut… Et elle savait ce qu’elle voulait. Au fil du temps, elle avait beaucoup appris, changé, mais son objectif restait fixe, ainsi la trame qui se tissait à son insu a voulu qu’elle devait enfin le rencontrer…
Elle l’avait trouvé ! Ce quelqu’un, cet hypothétique personnage… Parce qu’il ne faut être qu’un personnage tiré d’histoires fantasmagoriques ou au mieux être quelqu’un de particulièrement profond pour négliger, en des temps comme les leurs, toute l’importance que peut vêtir non seulement un corps mais aussi toute une apparence.
Certes, elle s’était évertuée à le chercher, l’avait nonobstant trouvé, mais elle peinait encore à attirer sa complète attention et plus encore à la garder, elle n’était pas tombée à pic… il lui fallait redoubler d’effort (mental) et elle s’ingéniait pour ce faire.

Ça vous gâche une histoire un mauvais timing. Ça vous coupe l’appétit !! Mais bon… Quand elle avait une idée dans la tête ! Elle ne l’avait pas ailleurs la môme ! Du coup, elle insistait, au grand dam de son orgueil, à ses risques et périls, elle insistait, se fatiguait, se résignait mais reprenait des forces en chassant toutes les mauvaises idées qui tarabustaient son âme et ceci seulement en pensant à toute la richesse qu’elle perdrait en le perdant.

Quand le dit quelqu’un s’est enfin décidé à lui accorder un peu de son temps … de son attention… de ses sourires qu’elle trouvait si attachants. Bien qu’à bout d’idées, de force et d’espoir, elle avait encore en réserve la ténacité d’une volonté en fer pour être en accord, pour être d’accord avec ce qu’il lui faisait subir… Ainsi donc, il lui accorda quelques moments fort agréables, des moments qu’elle rêvait de prolonger, des moments dont elle rêvait tout bonnement. Mais comme la vie se respecte, et qu’elle ne peut pas passer son chemin sans embûches, un autre souci, d’ordre totalement improbable lui fit face. Un jour, alors qu’elle se préparait à entrer dans une phase momentanée de sérénité, Il lui dit à quel point il admirait toute sa personne, exception faite de ce corps maigrichon qu’elle entretenait, mais là n’était pas le problème, il lui avoua que de par sa condition matérielle, il lui était impossible de se mettre avec elle et donc avait le regret de ne point pouvoir « se payer sa tête »… Ceci étant dit dans le sens le plus ironique mais surtout le plus propre de l’expression ! Une tête : ça vaut ce que ça vaut… Une dot aussi.
Elle qui ne concevait pas l’idée de se vendre et donc l’idée saugrenue d’une quelconque dot… a du se tenir aux coutumes, avait accepté de se vendre… auquel cas elle se fixa un prix, son prix.

Un corps, ça a beaucoup de valeur, une tête pas tant que ça. Ils se sont entendus sur la modique somme de trente six dinars.


Il avait tellement envoûté son âme... qu'elle ne cessait plus de changer

Il avait tellement envoûté sa personne... qu'elle s'en créait une autre... de personne


Une personne dont elle pouvait être fière…


Une personne où la justesse était maîtresse…


Mais encore une fois


Sa justesse à lui... 

Qu’y a-t-il de plus beau qu’un amour naissant, inconditionnel, et qui plus est désintéressé ?
Vous me direz un amour à point. Et vous n’aurez pas tort. Parce que justement, à notre jeune couple, il manquait exactement ceci, ils en étaient peut être à la noblesse des émotions mais sûrement pas à la maturité des sentiments… ou pas encore.


Une maturité qui consiste à abandonner les intentions, les plus guindées surtout, à se fier aux sentiments, ceux là mêmes qui décideraient de leur sort. A consentir de se mettre à nu avec toutes ses difformités; être soi même… assumer sa propre condition sous le regard quand bien même inquisiteur de l’autre, accepter de se voir jugé par l’autre, en admettant que s‘entre-juger franchement et ouvertement soit concluant dans ce cas de figure, n’avoir point à se défendre de ses propres tares, admettre l’idée de pouvoir décevoir… La déception fait partie de la vie. Néanmoins, et en contre partie, détenir une spontanée intelligence, une volonté amoureuse et une pure finesse pour être meilleur par et pour l’autre.


La perfection ne vient pas… Ni avec la patience ni avec l’effort… La perfection n’est pas humaine, le perfectionnement, lui l’est…


De par leurs deux natures pour le moins complexes, ils en étaient encore aux complaisances, à la convenance, au superflu. Elle, qui misait tant sur son esprit, s’était retrouvée comme piégée par ses propres idées qui se changeaient en véritable dogme! Elle refusait de se lâcher, voulait absolument se parfaire, colmater ses failles, épiait ses moindres faits et gestes… Elle craignait le décevoir, elle était horrifiée à l’idée de ne pas être à la hauteur de ce qu’elle croyait, à tort évidemment, promettre ! Elle s’était rendue presque fausse, plutôt précautionneuse, finalement juste pour ne pas le perdre… Somme toute, elle voulait tellement bien faire, qu’elle en faisait trop, sans se rendre compte qu’elle passait à côté, juste à côté de ce qu’elle voulait. Quant à lui, il avait saisi ce qui se passait… La môme se fardait l’esprit à défaut de se farder le minois. Il aurait pu y remédier, mais avait jugé prudent de la laisser prendre conscience toute seule que plus elle serait naturelle tant mentalement que physiquement, plus elle serait heureuse… et plus ils auraient de chances de voir leur amour réellement à point.


On a beau dire, quand l’harmonie d’une âme n’est pas au beau fixe, elle ne peut rien attendre des autres… On est d’abord en accord avec soi avant d’espérer l’être avec les autres.


Vous l’aurez compris, elle confondait tout… Là où il aurait juste suffi qu’elle soit vraiment elle-même, au mieux se bonifier, elle se faisait totalement autre par obligeance… elle ne s’acceptait finalement pas elle-même… avait peur… Tellement peur qu’elle ratait inconsciemment l’histoire de sa vie. L’histoire après laquelle elle avait tellement couru! N’est ce pas que la vie est ainsi ? Quand on croit avoir atteint un objectif tant convoité… On réalise que nous en sommes juste au commencement… que l’objectif lui-même, aussi négligeable qu’un point puisse être, aussi insignifiant soit-il, est un projet en soi…Comme dans un carrousel… On ne cesse jamais de tourner.
Pendant cette période de transition qu’on appelle communément fiançailles, ils se voyaient très souvent, s’attachaient quand même l’un à l’autre, parce que simplement, elle le voyait tel qu’il était réellement, lui qui contrairement à elle ne jouait aucun rôle. Elle s’était 

éprise de toute sa personne, sans jamais voir ses défauts, ni d’ailleurs chercher à les voir, elle aimait particulièrement la force de caractère qu’il affichait, sa confiance en lui, et plus encore le respect qu’il imposait de par sa simple présence, elle était obnubilée par sa prestance. Vous me direz, comment se fait-il qu’il se soit attaché à elle, la fausseté qu’elle était devenue… Comme déjà dit plus haut, il était très perspicace et avait tout compris à son coup de théâtre, il voyait très clair et n’était pas dupe pour un sou. Certes, ça le dérangeait de la voir dans telle situation mais il s’était quand même attaché à elle, il aurait voulu qu’elle soit elle-même avec lui, qu’elle se dénude de ses artifices mais il faut croire qu’il ne regardait vraiment que toute la bonne volonté qu’elle avait pour lui plaire. Et puis de vous à moi… Qui peut commander son cœur?
Les imperfections, aussi flagrantes soient-elles, n'ont jamais empêché personne d'aimer !
Ainsi les jours passaient et leur relation n’évoluait pas à proprement dire, elle se posait mille et une questions et ne trouvait nulle réponse, il aurait pu répondre… Dissiper le flou dans lequel elle se noyait. Mais les seules réponses, vraies et décisives, étaient en dedans d’elle-même... Il le savait, elle devait regarder dans son cœur au lieu de trifouiller ailleurs… Cependant elle était toujours captive de son concept perfectionniste qui devait être tout au début à son honneur mais qui s’était avéré être nuisible et complètement infidèle.
Puisqu’elle n’avait aucunement le courage d’ouvrir le sujet avec lui, de peur qu’elle ne soit à l’origine d’un quelconque malentendu. Elle trouva judicieuse l’idée de lui écrire un mot, où lui dirait toute l’importance qu’il avait pour elle, tout ce qu’il suscitait en elle mais aussi et surtout ce qui la chiffonnait depuis peu ;


« Mon tendre amour,
Cela fera bientôt un an que nous sommes ensemble, un an que je vis avec toi un extrême bonheur, une infinie béatitude… j’ai récemment lu l’un des plus beaux poèmes qu’Eluard ait pu écrire à mon avis, je m’en suis comme inconsciemment inspiré pour écrire à mon tour, et ça aura donné ceci :

Dans mon matérialisme, tout est vaporeux
Je tâtonne
Des mains comme des yeux
Pour te repérer

Je mendie ta présence
Parcimonieusement proposée
Et ma convoitise snobe
Les trésors que tu n’es pas

Je vis mon indigence de toi
Lors de chaque rencontre
Mièvrement tentée

Et ma fortune, mon unique espoir
C’est ma patience
Pareille à ton emprise

Tu m’enrichis tellement que tout l’or du monde
M’indiffère

J’espère que tu pourras sonder toute l’emprise que tu as sur moi.
Je profite de cet épanchement pour te faire part de mon inquiétude, il se trouve que je me pose des questions, des questions auxquelles tu es seul à pouvoir répondre. Je te vois souvent silencieux, je te sens loin, et puis pour dire la chose directement, le temps avance et j’ai de jour en jour une impression grandissante que nous reculons là où nous sommes censés avancer. Ton silence me fait peur. Parle-moi.



Veille à me rassurer

Ta bien aimée. » 


Sa réponse à lui ne tarda pas à venir,


« Ma chère, 
Il ne m’a pas été souvent, pour ne pas dire jamais, donné de rencontrer une femme de ta qualité, sache bien que si tu as des questions, c’est que moi aussi je dois en avoir, mais je laisse le temps faire les choses… je ne me précipite pas, il n’est pas question de temps entre nous.

J'ai émergé de mon creux
Et le soleil m'a brûlé
S'est engouffré dans mes yeux
A entravé mes foulées


Tout en coiffant mes cheveux
Mon sourire m'a troublé
Je me surprenais heureux
Etrangement dédoublé...

Serais-je donc dans l’erreur ?
A négliger sur mon humeur ?
Toute la portée de son emprise ?

Admirez donc mon ignorance
Moi qui niais son influence
Suis pourtant pris par surprise...


Je suis conscient de tout ce qui m’entoure… à commencer par toi, toi qui m’habite…alors crois bien que si j’avais pu être plus clair, je l’aurais été sans que tu n’aies à le demander. Je te promets d'essayer d'écorner ma part de silence dans la mesure de mes moyens et de mon temps. Mais ce sera à tes risques et périls.


Tendrement. » 

En lisant sa réponse, certains de ses doutes se dissipèrent, mais d’autres virent le jour… Elle avait beau tourné le problème dans un sens comme dans l’autre, elle ne comprenait pas. Le silence abrutit, elle se remettait en question désormais, mais malencontreusement dans le mauvais sens. Elle ne trouvait toujours pas ce qui le dérangeait en elle. Ça l’attristait mais pire encore ça la rendait maniaque de perfection !


La voyant ainsi, totalement affairée à se parfaire et absorbée par cette tâche inutile, en désespoir de cause, il se résolut à agir, il fallait la secouer, la secouer violemment pour qu’elle sorte de cette folie où elle s’était, toute seule, enlisée. Il lui exprima le vœu de rompre leur relation un moment, sans prendre de gants, il avait formulé quelques prétextes, ça et là pour défendre sa cause.


Mortifiée, mais surtout déconcertée par tant d’ingratitude, elle pleura beaucoup, et sous le coup de l'impulsivité, encore un défaut dont elle était victime, renonça à son rêve! se fit une raison et se résigna à lâcher prise. Quand on a trop fait… On se lasse vite. De même, quand on n’a rien demandé… la gratitude n’est pas de mise.

Chacun est donc parti de son côté.


N’est-il finalement pas plus dangereux de se maquiller l’âme que de se maquiller le visage? Quand l'eau suffit à l'un ...Qu'en est-il de l'autre?

Il lui avait fait changer d’objectif
Il l’avait si bien guidée... qu'elle s'en était trouvé un autre... d’objectif
Un objectif meilleur…
Un objectif où le bien être est maître…
Mais cette fois-ci
Son bien être à elle.

Le temps d’une rupture, elle avait perdu sa cible de vue. Elle avait renoué avec la solitude, et même si elle pensait lui en vouloir, elle ne réalisait que trop qu’il ne lui avait guère manqué d’égard, qu’il avait toujours été au moins équitable à son sujet, elle lui devait ça, une reconnaissance d’équité.

Avec toute la peine qu’une absence peut causer, elle se sentait bizarrement libre ! Délivrée de tous les efforts inconscients qu’elle faisait pour paraître irréprochable ! Elle se sentait en même temps lasse et détendue, comme après avoir beaucoup œuvré… énormément couru…
Elle pouvait désormais être faillible, impulsive, nerveuse, débiter des insanités, elle avait droit à ses faiblesses, à ses défauts. Elle s’était retrouvée… Elle, son corps, son esprit et son caractère… Dans toute leur spontanéité, avec leur totale insouciance.
La vie prit son chemin…Elle aussi. Cette fois-ci elle était redevenue elle-même… Sans ambages. Cependant, ce elle-même était orné d’un petit bonus avantageux qui allait lui devenir aussi vital que l’instinct irrépressible de survie.
Le temps d’une rupture, elle avait perdu sa cible de vue. Le temps d’une rupture, elle avait tout bonnement changé de cible. Elle ne pensait plus à récupérer son amour, ni à le garder. Elle aspirait désormais, plus que tout au monde, à se faire plaisir, à atteindre une sorte de repos spirituel, de quiétude morale, de bien être aussi bien corporel que mental …elle avait eu en lui un exemple, et mieux encore une expérience. Elle ne devait plus jamais être aux prises avec le genre d’efforts dits complaisants.
Elle qui misait tant sur son esprit, Que voulait- elle Diantre prouver ? Et pourquoi s’était-elle égarée en chemin ?
Ce que je veux dire, c’est qu’aspirer à s’améliorer est une bonne cause, à ne pas confondre avec la perfection, qui elle reste une cause perdue, ou pire encore le maniérisme, qui lui, est fourbe, provisoire et surtout pernicieux. Les efforts qu’on a tendance à faire pour plaire aux autres, et j’entends dire par là toutes catégories confondues d’efforts, sont creux d’eux mêmes et à fortiori quand le corps et l’âme ne sont pas en harmonie. Il n’est nul besoin de dissocier ces derniers … L’un ne va pas sans l’autre… Et en admettant que le contraire soit vrai…Où serait l’intérêt ?
Ainsi la vie parfois nous éprouve, on croit passer par des expériences futiles alors que toutes les expériences sont exploitables, au moins en ceci : on en tire des leçons, et 

la moins perceptible des leçons… aura toujours la qualité d’instructive.
Elle l’avait peut être perdu, lui. Parce que le destin avait décidé qu’ils ne se reverraient plus jamais…Et que leur naissant amour ne devait jamais connaitre la plénitude. Elle l’avait perdu, mais pas la richesse qu’il devait lui laisser. Il l’avait embellie, lui avait appris à s’accepter, il lui avait montré qu’elle était belle… Belle de par son esprit, belle de par son corps, et que quel que soit ce que pouvaient penser les gens, lui entre autres, elle devait être elle-même d’abord, sans artifice aucun, devait avoir confiance en elle, devait être sûre de sa beauté au naturel.

… 


Elle s’en est allée vers d’autres cieux, 
Reconquérir son calme radieux

Elle s’en est allée vers d’autres terres
Davantage riche et davantage légère

Elle s’en est allée vers d’autres lui
Promettre de meilleurs appuis

Elle s’en est allée surtout vers sa vie
La dépoussiérer de ses ennuis

Parce que la beauté voulait d’Elle
Qu’elle soit meilleure mais réelle
Et que la réalité ne sera jamais
De la trempe des rêves qu’on promet 

Il lui avait légué un trésor… Un trésor qui valait bien une dot de trente six dinars.






-Fin-

8 commentaires:

leila a dit…

Il y a quelques maladresses mais le début donne envie de lire la suite

Anonyme a dit…

slt le revenant,yawedii ta li marakch ga3 thaleb....hadik hiya wellit inssan machhour..lol en fait ton ami a boucoup de talent.

D

Allouch a dit…

Je trouve le style très léger!C'est très bien! Un conseil néanmoins, tu aurais dû peut être choisir George pour pseudo...

Yas a dit…

Love it, facile à lire et à comprendre, c'est intriguant, sur tout la fin. J'attends la suit avec impatience

Anonyme a dit…

j'attends la suite avec impatience; trés douée ton amie!

Latefa

Anonyme a dit…

j'aime vraiment la 3eme partie ,le poème est très beau et le titre retrouve sa place de maître.Bravo a l'auteur .Belle leçon de vie !!!pour cette évolution magique du cocon devenu papillon.Simone de Beauvoir disait "on ne nait pas femme ,on le deviens"

Adelaide

Allouche a dit…

Finalement une happy end bien inspirée, belle leçon de vie! Bien vu l'artiste! :)

MEMAÏ Atfa a dit…

Ce qui est regrettable c’est que le texte soit exclusivement concentré sur le couple. Pour une écriture imagée et plus agréable à lire, des descriptions périphériques ne seraient pas malvenus. Ceci dit j’ai pris un grand plaisir à lire cette nouvelle. Bravo.